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Rebondir sur les vagues

  • Photo du rédacteur: Natacha M.
    Natacha M.
  • 2 juin
  • 2 min de lecture

Il y a 18 mois, j'ai quitté la vie que je connaissais pour entamer un nouveau chapitre complètement vierge. Un choix osé dont on mesure certaines conséquences que bien plus tard.


Il y a des choses que je n'avais pas anticipées, des comportements que je n'avais pas appréhendés et des jugements que jamais je n'aurais pu imaginer. C'est certainement ce qu'on appelle une leçon de vie... mais l'apprentissage n'est pas toujours agréable.

Nous sommes sur le point d'écrire une nouvelle page de notre aventure, de notre voyage en partant de l'autre coté de l'Atlantique. J'ai hâte mais je reconnais que les préparatifs me volent peu à peu toute mon énergie. Les galères s'enchaînent, les délais se raccourcissent, les imprévus surgissent et la fatigue pèse de plus en plus. Une fatigue souvent incomprise par les autres puisque, de leurs yeux, nous sommes en vacances toute l'année.


La réalité est toute autre mais je ne vais pas gaspiller l'énergie qui me reste pour me justifier auprès de ceux et celles ayant le jugement facile et la bienveillance inexistante.


J'aime me rappeler cette phrase qui dit que l'on grandit uniquement lorsque l'on sort de sa zone de confort. Je l'approuve évidemment sinon je ne serais jamais partie pour la vie que nous menons aujourd'hui. Pourtant, actuellement, dans cette période marquée par une forte instabilité, je pense avec mélancolie à mon foyer, à ce nid qui m'assurait une forme de sécurité et un apaisement. Je pense à mes collègues et mon travail qui était aussi une maison à part entière. Je comprends aussi, à quel point cette routine qui m'étouffait m'offrait aussi un filet de sécurité pour ne pas tomber. Sans le vivre, on ne mesure pas les effets de l'instabilité financière et sociale.


Je suis en pleine remise en question. Je me pose certainement toutes les questions que je n'avais pas le temps de me poser auparavant, trop happée par les obligations du quotidien. Je me construis, tout simplement. Ne vous méprenez pas, je n'ai aucun regret... mais il est parfois nécessaire de peindre les choses telles qu'elles sont, sans artifice ni romantisme.


Pour la suite, tout est ouvert, c'est aussi excitant qu'effrayant. Je ne peux pas me projeter donc je fais confiance à l'avenir.


Je me réjouis d'écrire ce chapitre outre-atlantique même si ma plume se fatigue par moment, elle ne perdra jamais de sa passion. J'ai essayé d'encaisser les vagues ces derniers mois. Les remous se multiplient à quelques jours du Grand Départ. J'essaie de faire un maximum pour rester à flots jusqu'à trouver des eaux un peu plus calmes. En attendant, je rebondis sur les vagues, comme tant d'autres.


Et j'ai une pensée émue pour ceux et celles qui vivent actuellement des tsunamis. Ne doutez jamais de votre force.


À très vite,


N.










1 Comment


valerieblanchy
Jun 03

Coucou. Ces périodes de transit où il y a bcp d organisation sont épuisantes c est tellement vrai car la vie continue autour!! Donc il faut réussir à tout gérer et ça n est pas évident! Mais pense à la suite de l autre côté de l atlantique… tu vas y arriver et vous allez vous régaler. Courage courage et des bisous

Valerie (les quatre en baroude)

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