Je profite encore du wifi de notre hôtel à Miami Beach avant que nous partions sur notre bateau de croisière pour vous faire un rapide bilan de notre premier vol avec deux enfants en bas âge.
Première bonne nouvelle. Si je prends le temps de écrire, c'est que les choses se sont plutôt bien passées. Même très bien. Aucune larme durant nos 10h30 de vol. Petite angoisse lors du check in où nous avons remarqué que nous n'étions pas tous ensemble dans l'avion.
"C'est complet, on peut rien faire". Voilà super merci.
Bon heureusement, notre voisin a accepté d'échanger sa place donc finalement nous avons pu être tous réunis sur les trois sièges de l'allée centrale. Dernière allée.
Avantage: les enfants peuvent regarder derrière sans ennuyer un passage et apparemment c'est plus "safe" en cas d'accident. hum bref.
Désavantage: au moment du "Chicken or Pasta?", il n'y a généralement plus de "Chicken left".
Au niveau de l'occupation dans l'avion, disons que ma valise à jouets a rencontré un succès relatif. Mini#1 ayant regardé la tv - manger et bis repetita durant tout le vol (avec une sieste au milieu quand même). Mini#2, de son côté, a joué brièvement à faire quelques dessins mais disons que les télécommandes de l'écran et les gobelets en plastique ont beaucoup plus attiré son attention.
Dès le décollage, Mini#2 a flanché et a fait une sieste de 2 heures. Youpi (sauf pour mon bras qui n'a plus été alimenté en sang durant de longues minutes).
L'astuce?
Allez à l'aéroport en train. Cela les empêchera de dormir, du moins s'ils sont assez grands pour s'intéresser à ce qui se passe dehors. Cela a été notre cas et après 2 heures de train et 2 heures à courir à travers l'aéroport, le sommeil ne s'est plus fait attendre.
Autre info importante si vous voyagez avec une poussette dans un aéroport. Vous ne pourrez pas utiliser les escaliers roulants et autant dire qu'il n'y a que ça dans ce type de lieu. Evidemment il y a des ascenseurs mais ils sont pas toujours facile à dénicher et surtout pas toujours à l'endroit exact où vous devez allez. De plus, ils vous permettent souvent de descendre et monter d'un étage et vous devez ensuite prendre un autre lift pour continuer votre route. Bref, le temps s'égraine rapidement à courir partout de cette manière donc prévoyez une marge. Dans notre cas, nous sommes arrivées 2 heures avant notre vol et avec le check-in, les douanes, etc, nous sommes arrivés à notre porte au moment où l'embarquement commençait.
D'ailleurs, la poussette vous pouvez la prendre sans problème jusqu'à votre porte d'embarquement. Très utile si vous êtes chargés comme un mulet. Elle vous sera ensuite remise soit directement à la sortie de l'avion, soit sur le tapis roulant des bagages (encombrants). Cela dépend des compagnies.
Les âges limites pour demander des lits de voyage pour bébés dépendent, eux aussi, des compagnies aériennes. Dans notre cas, nous y avions pas droit car la limite est fixée à 8 mois pour la compagnie Swiss. C'était 2 ans et maximum 14 kgs avec Singapore Airlines lors de notre voyage en Australie donc là aussi, renseignez-vous sur le site de votre compagnie.
Si une petite nacelle aurait peut-être apporté un peu plus de confort (à maman). Notre petit voyageur qui vivait son premier vol n'a pas été perturbé pour autant. Après la sieste au début du vol, il est ensuite tombé de fatigue 2 heure avant l'atterrissage pour finalement ne pas se réveiller avant que l'on se pose sur le sol de Floride. J'ai tenté de le réveiller pour éviter que le changement de pression ne lui fasse mal aux oreilles. On dit qu'il faut qu'ils déglutissent. Et bien, la marmotte était dans un tel état d'hibernation que je n'ai pas pu le réveiller et il n'a pas eu le moindre signe d'agitation.
Par contre, maintenant, il est en pleine forme et je vais de ce pas, prêter main forte à son papa. Nous quittons dans une heure notre hôtel pour nous rendre au port. Cet après-midi, nous grimpons sur notre paquebot qui prendra le large ce soir direction le Mexique.
On vous envoie de très doux baisers emplis de soleil et de sel marin.