C'était pas un dimanche matin aux saveurs de gauffres, de café brûlant ou de cacao tiède.
Je me suis levée quelques minutes après mon mari pour rejoindre nos petits ogres affamés, exténuée comme de coutume.
L'accueil de mon grand m'a brisé en pièces.
Il m'a regardé et s'est mis à sangloter en me demandant pourquoi je m'étais levée.
"Je veux que tu retournes au lit. Je veux rester avec papa."
Les yeux encore emplis de sommeil après une nuit trop courte et une semaine chargée, sa remarque m'a perforé le coeur.
Je sais bien que c'était pas son intention. Que sa logique d'un petit garçon de 3 ans ne cache aucune méchanceté. Une logique simple, imparable que j'ai vite comprise et qui explique son accueil glacial.
Chez nous, les dessins animés sont généralement permis le matin durant le week-end. Le week-end, papa est là.
Raisonnement d'un enfant de 3 ans: les dessins animés sont permis seulement en présence de papa.
Donc, maman retourne te coucher.
Explication simple, sans mauvaise intention.
Ça ne m'a pas empêché de débuter cette journée en pleurant sur l'épaule de mon mari.
Et heureusment de la poursuivre avec un "je t'aime" glissé au creux de mon oreille par mon fils.
La maternité et ses montagnes russes.
Il faut juste arrêter de croire que c'est tous les jours simple.
Chaque parent expérimente des moments de doute, d'angoisse, de tristesse ou de culpabilité. Ça fait partie de l'aventure.
Heureusement, les sourires et les rires reviennent vite et font faner les moments pénibles.
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